En raquettes sur le sentier du mont Olivine.

Culminant à une modeste altitude de 670 mètres, le mont Olivine est surpassé en hauteur par beaucoup de ses voisins du Parc national de la Gaspésie. Son sommet en ligne de crête offre néanmoins un magnifique panorama dans toutes les directions, dont une vue imprenable sur la Grande Cuve, un cirque sculpté dans l'imposant mont Albert.

Une boucle de 8,8 km (à partir du stationnement du Ruisseau-Isabelle) permet d'apprécier non seulement ce panorama au sommet, mais aussi les beautés du rivage du lac du Diable, d'une petite partie du ruisseau du Diable et d'autres montagnes environnantes. Contrairement à ce que pourraient laisser croire certains des toponymes, le parcours n'a rien d'infernal ou de méchant. Pour cette visite, il sera même particulièrement lumineux et réjouissant!

Rencontré au pied du mont Olivine, ce tétras du Canada était diablement comique, puisqu'il paraissait un peu trop dodu pour la frêle branche sur laquelle il se tenait.

À l'arrière-plan, le mont Blanche-Lamontagne.

Une éminence voisine, le mont Macoun.

Cocotte givrée.

Un paysage étincelant grâce aux épinettes couvertes de frimas.

Par chance, un sommet ensoleillé et peu venteux s'est révélé plus accueillant qu'espéré — des conditions favorables à l'admiration du paysage!

Sur le mont Olivine.

Vue sur le lac du Diable et la Grande Cuve.

La Grande Cuve

Regard en direction opposée, vers les monts McGerrigle.

Une face du mont Albert.

Un versant du mont Joseph-Alphonse-Pelletier.

Après une ascension généralement douce, la descente est plus abrupte, avec différentes vues sur le mont Albert.

En ce temps de l'année, la surface du lac du Diable est bien gelée, sauf ici, où la glace est plus mince en raison de l'eau plus agitée qui se jette dans le ruisseau du Diable. Au loin, le mont Blanche-Lamontagne.

Le ruisseau du Diable, dont on peut imaginer qu'à la fonte des neiges il se transformera en puissant torrent.

En quittant le ruisseau du Diable, le sentier longe le flanc sud-ouest du mont Albert. Par endroits, il surplombe presque la forêt; juste assez pour offrir de belles perspectives sur les montagnes environnantes.

À l'approche du stationnement, le sentier suit le tracé d'une ligne à haute tension.

À propos des auteurs

De plus en plus, je m'intéresse aux lieux plus qu'aux paysages. Au-delà de l'attrait esthétique, ce sont les usages évidents ou cachés des lieux, leurs histoires passées ou futures, qui susciteront mon intérêt. Cette étincelle m'est indispensable et explique probablement pourquoi je pratique relativement peu la photographie au quotidien. L'étincelle ne peut s'allumer que lorsque je mets tout le reste de côté pour m'abandonner à la photo, en me laissant porter par le moment présent.

J'ai mille projets photographiques en tête, mais je ne les réalise jamais car une fois le repérage et la réflexion faits, une partie de la motivation est déjà consommée. Je préfère la démarche plus spontanée, où je passe en «mode photo» et me laisse inspirer par ce que je découvre. Ainsi, s'il émerge parfois des ensembles cohérents parmi mes images, ceux-ci s'avèrent le plus souvent accidentels! Je n'ai rien contre l'approche calculée, au contraire j'admire ceux qui la pratiquent, mais ça ne marche pas pour moi, peut-être parce que je dois déjà faire amplement preuve de discipline et de patience dans les sphères professionnelles de ma vie. J'exige de la photographie qu'elle me fasse rompre avec mon quotidien.