L'ascension.

Le mont Vallières-de-Saint-Réal est situé dans la Réserve faunique des Chic-Chocs, au sud du Parc national de la Gaspésie. La tête du sentier se trouve sur la route du lac Sainte-Anne, environ 6,2 km à l'est de la jonction avec la route 299. Le stationnement, côté nord de la route, est un peu difficile à repérer l'hiver puisqu'il n'est pas déneigé. Il y a tout de même quelques panneaux destinés aux chasseurs qui sont assez hauts pour ne pas être complètement ensevelis sous la neige.

Arbre givré.

Regard en arrière, à l'approche du premier sommet.

Un aperçu sur quelques-uns des sommets.

Le mont Vallières-de-Saint-Réal est en réalité un petit massif. Le sentier donne accès à une délicieuse succession de sommets dénudés d'une beauté renversante. Aucune photographie ne saurait leur rendre justice!

La plus haute des éminences est le pic Sterling (environ 940 m, second à partir de la gauche sur la photo).

Randonneuses à la conquête du cinquième sommet.

La crête se creuse un peu entre les cinquième et sixième sommets.

Épinette sur fond de diamants scintillants.

Le vent a sculpté la neige qui s'était accrochée à ces brindilles.

Par cette belle journée, rien de plus facile que de repérer et admirer le plateau du mont Albert.

Sur le sentier du retour.

Au retour, les montagnes n'ont pas fini d'émerveiller, délicatement colorées par le coucher du soleil.

L'heure bleue est arrivée, mais la route n'est plus qu'à 20 minutes de marche.

La ligne à haute tension parallèle à la route.

À propos des auteurs

De plus en plus, je m'intéresse aux lieux plus qu'aux paysages. Au-delà de l'attrait esthétique, ce sont les usages évidents ou cachés des lieux, leurs histoires passées ou futures, qui susciteront mon intérêt. Cette étincelle m'est indispensable et explique probablement pourquoi je pratique relativement peu la photographie au quotidien. L'étincelle ne peut s'allumer que lorsque je mets tout le reste de côté pour m'abandonner à la photo, en me laissant porter par le moment présent.

J'ai mille projets photographiques en tête, mais je ne les réalise jamais car une fois le repérage et la réflexion faits, une partie de la motivation est déjà consommée. Je préfère la démarche plus spontanée, où je passe en «mode photo» et me laisse inspirer par ce que je découvre. Ainsi, s'il émerge parfois des ensembles cohérents parmi mes images, ceux-ci s'avèrent le plus souvent accidentels! Je n'ai rien contre l'approche calculée, au contraire j'admire ceux qui la pratiquent, mais ça ne marche pas pour moi, peut-être parce que je dois déjà faire amplement preuve de discipline et de patience dans les sphères professionnelles de ma vie. J'exige de la photographie qu'elle me fasse rompre avec mon quotidien.