L'accueil de la Zec des Martres.

La Zec des Martres est un territoire de chasse, de pêche et d'activités de plein air de la région de Charlevoix. Avec plus de 200 lacs et sûrement autant de montagnes ou collines, le territoire est sublime et n'a absolument rien à envier à son illustre voisin, le Parc national des Grands-Jardins. En hiver, le poste d'accueil de la Zec est fermé et les chemins ne sont pas déneigés, mais on peut toujours accéder au territoire en raquettes ou en ski nordique. Pour la présente aventure de trois jours en raquettes, nous avons réservé, avec un groupe d'amis, deux nuits en refuges rustiques auprès de l'organisme la Traversée de Charlevoix, qui offre aussi de précieuses informations et une cartographie des sentiers balisés.

Nous sommes en mars, mais ici l'hiver est encore loin d'avoir dit son dernier mot. Allons voir ce qu'il propose!

Aux abords du lac à l'Écluse, un léger blizzard voile l'autre rive.

En route vers notre premier refuge. Nos sacs à dos sont bien chargés, mais la neige compactée par le passage de motoneiges facilite notre déplacement.

Notre refuge pour la nuit.

Après avoir déposé nos lourds sacs au refuge, nous nous lançons à l'assaut des sommets du Button et du Cadot.

L'ascension du Button. L'averse de neige s'est calmée et le ciel commence à s'ouvrir!

Au sommet du Button. La météo est indécise!

En route vers le sommet voisin, le Cadot.

À nous d'ouvrir la piste après la nouvelle bordée de neige.

S'approchant de l'horizon, le soleil enflamme les nuages de ses rayons dorés pendant qu'ils laissent encore tomber quelques flocons.

Atteindre le sommet du Cadot alors que le ciel se teinte légèrement de rose, difficile d'imaginer un meilleur timing!

Vue sur le pic de l'Aigle, l'une des destinations prévues pour demain!

Descente sur le flanc du mont Cadot.

Lac à l'Écluse.

C'est sous un soleil généreux que s'annonce notre deuxième journée, que nous amorçons par la traversée du lac à l'Écluse. Sa surface est encore solidement gelée et recouverte de petites dunes de neige.

Vue sur le lac Prime.

En direction du pic de l'Aigle.

Piste fraîche de lynx dans la neige.

La vue depuis le pic de l'Aigle. L'éminence particulièrement ronde et dénudée est le mont Cadot, que nous avons gravi la veille. Derrière, l'imposant mont Pioui.

Vue sur le lac à l'Écluse.

Vue sur le pic de l'Aigle depuis le mont du lac à l'Écluse.

Les montagnes qui encaissent le lac à l'Écluse peuvent être admirées à loisir depuis sa surface gelée.

L'Écureuil, notre refuge pour la seconde nuit, où notre groupe de huit personnes s'est trouvé bien moins à l'étroit que dans celui de la veille, le Taïga.

Vie de chalet

Pas d'électricité, pas d'eau courante, mais bon feu et bonne compagnie!

Salé, sucré, transformé.

Plat réconfortant sur le poêle à bois.

L'étage-dortoir.

Près de l'accueil de la Zec des Martres se trouve un petit terrain de camping bien enseveli sous la neige.

Pour la dernière journée, nous déjeunons paresseusement et rentrons tranquillement en raquettes vers nos voitures stationnées près de l'accueil de la Zec. L'hiver nous a fort bien accueilli, mais nous nous promettons de revenir à la Zec des Martres quelle que soit la saison!

À propos des auteurs

De plus en plus, je m'intéresse aux lieux plus qu'aux paysages. Au-delà de l'attrait esthétique, ce sont les usages évidents ou cachés des lieux, leurs histoires passées ou futures, qui susciteront mon intérêt. Cette étincelle m'est indispensable et explique probablement pourquoi je pratique relativement peu la photographie au quotidien. L'étincelle ne peut s'allumer que lorsque je mets tout le reste de côté pour m'abandonner à la photo, en me laissant porter par le moment présent.

J'ai mille projets photographiques en tête, mais je ne les réalise jamais car une fois le repérage et la réflexion faits, une partie de la motivation est déjà consommée. Je préfère la démarche plus spontanée, où je passe en «mode photo» et me laisse inspirer par ce que je découvre. Ainsi, s'il émerge parfois des ensembles cohérents parmi mes images, ceux-ci s'avèrent le plus souvent accidentels! Je n'ai rien contre l'approche calculée, au contraire j'admire ceux qui la pratiquent, mais ça ne marche pas pour moi, peut-être parce que je dois déjà faire amplement preuve de discipline et de patience dans les sphères professionnelles de ma vie. J'exige de la photographie qu'elle me fasse rompre avec mon quotidien.