Escalade de glace.

La forêt ressemble à une fresque abstraite depuis les hauteurs du sentier du Dôme, situé dans la Zec des Martres, tout près du Parc national des Grands-Jardins.

Épinettes enneigées sur le mont du Dôme.

La lumière du soleil réfléchit sur une légère poudrerie au mont du Dôme.

Épinettes enneigées sur un flanc du mont du Dôme.

L'impressionnante paroi rocheuse du mont du Dôme avec, à ses pieds, les chalets l'Eudore et Le Dôme.

Retour au mont du Dôme

Et voici une nouvelle visite au mont du Dôme, presque 15 ans plus tard ! Nous sommes en novembre, l'hiver est déjà bien installé mais cette fois la randonnée se fera avec les crampons plutôt que les raquettes, car le couvert de neige est mince. La décision n'est pas prise à la légère, car l'accumulation de neige au sommet et dans certains secteurs est plus importante que celle observée en bas.

Flocons de neige inattendus, sur le mont Saint-Michel.

Un appendice du sentier du Dôme mène au mont Saint-Michel. L'aller-retour ajoute 1,6 km à l'itinéraire, mais le tracé est agréable et offre plusieurs beaux points de vue. Le belvédère du sommet est très exposé aux vents dominants, mais il vaut le détour !

Une perspective depuis le mont Saint-Michel.

Lac du Gros Ruisseau.

Lac du Gros Ruisseau.

Sur l'un des premiers belvédères du mont du Dôme, un mésangeai du Canada nous accueille. Il ne semble pas ignorer que les randonneurs font souvent ici une pause, prennent une bouchée et laissent tomber quelques miettes !

Le lac à Moïse, face au mont du Dôme, de l'autre côté de la vallée. Si les collines de Charlevoix semblent s'étendre à l'infini, ce n'est pas tout à fait la nature sauvage : à l'horizon, on aperçoit des dizaines d'éoliennes.

Bout de forêt observé depuis le mont du Dôme.

Un flanc du mont du lac à Moïse.

Vue sur la Venise des Castors. C'est le joli toponyme qui désigne officiellement ce riche milieu humide d'étangs et de canaux créés par des castors !

Sur le sentier.

À propos des auteurs

De plus en plus, je m'intéresse aux lieux plus qu'aux paysages. Au-delà de l'attrait esthétique, ce sont les usages évidents ou cachés des lieux, leurs histoires passées ou futures, qui susciteront mon intérêt. Cette étincelle m'est indispensable et explique probablement pourquoi je pratique relativement peu la photographie au quotidien. L'étincelle ne peut s'allumer que lorsque je mets tout le reste de côté pour m'abandonner à la photo, en me laissant porter par le moment présent.

J'ai mille projets photographiques en tête, mais je ne les réalise jamais car une fois le repérage et la réflexion faits, une partie de la motivation est déjà consommée. Je préfère la démarche plus spontanée, où je passe en «mode photo» et me laisse inspirer par ce que je découvre. Ainsi, s'il émerge parfois des ensembles cohérents parmi mes images, ceux-ci s'avèrent le plus souvent accidentels! Je n'ai rien contre l'approche calculée, au contraire j'admire ceux qui la pratiquent, mais ça ne marche pas pour moi, peut-être parce que je dois déjà faire amplement preuve de discipline et de patience dans les sphères professionnelles de ma vie. J'exige de la photographie qu'elle me fasse rompre avec mon quotidien.