À bord du MV Apollo, le traversier qui lie St. Barbe, Terre-Neuve, à Blanc-Sablon, Québec, à la frontière du Labrador.

À bord du MV Apollo.

MV Apollo.

MV Apollo.

Le quai de Blanc-Sablon dans le brouillard.

Des restes de l'épave du vaisseau militaire britannique HMS Raleigh, à Point Amour.

Échoué ici en 1922, le HMS Raleigh fut détruit quatre ans plus tard, après que la marine britannique l'eût bourré d'explosifs pour le réduire en miettes! Les amateurs d'épaves n'ont pas grand chose à se mettre sous la dent à Point Amour…

Le phare de Point Amour, érigé en 1857 et toujours en opération, est le plus haut des provinces atlantiques canadiennes (109 pieds).

Le phare de Point Amour.

Toutes les cartes postales du phare de Point Amour le montrent sur un fond d'intense ciel bleu… Pourtant, le brouillard a toujours été la norme dans ce secteur, comme en témoigne un panneau d'interprétation au pied du phare citant un marin qui, en 1887, racontait que 9 fois sur 10 lorsqu'il naviguait par ici, c'était dans le brouillard.

La rivière Pinware, l'une des nombreuses rivières à saumon du Labrador. 

La question la plus fréquemment posée au visiteur est probablement celle-ci: « est-ce que la pêche a été bonne? »

Qui croirait que tout le trafic routier de l'est du Labrador passe par ce pont de bois qui enjambe la rivière Pinware?

L'atmosphère à Red Bay fut très spéciale lors de notre passage. Le brouillard se leva et se mit à envelopper l'île Saddle, pendant que résonnait à intervalle régulier la tonalité grave du cornet de brume.

Red Bay.

Un iceberg dans un banc de brouillard, au large de Mary's Harbour.

Iceberg.

Ciel et mer au large de Mary's Harbour.

Battle Harbour.

Pendant longtemps l'épicentre de l'industrie de la pêche au Labrador, Battle Harbour fut jadis la capitale officieuse du Labrador. Le site fut abandonné vers 1970, mais graduellement repris en main durant les années 1990 par le Battle Harbour Historic Trust, qui y a restauré des dizaines de bâtiments et récupéré des centaines d'artéfacts.

Visiter Battle Harbour est une expérience extraordinaire, à la fois culturelle et sensorielle. Isolée et épargnée par les véhicules motorisés et les gadgets électroniques, cette île donne l'impression de voyager dans le temps et donne un aperçu de ce que pouvait être la vie d'habitant d'un village de pêche au 19e siècle. Une variété d'hébergements est proposée, de l'antique dortoir chauffé au poêle à bois, jusqu'à la confortable maison d'époque.

Les divers bâtiments regorgent d'informations historiques si complètes et présentées de manière si intéressante qu'elles n'ont absolument rien à envier à n'importe quel centre d'interprétation de Parcs Canada! Un grand nombre de touristes qui remontent la côte du Labrador se contentent d'arrêter à la fin de la route pavée, à Red Bay, mais c'est rater Battle Harbour, le site historique le plus intéressant de la région et la meilleure opportunité de découvrir l'histoire du Labrador des 19e et 20e siècles.

L'église anglicane St. James the Apostle, à Battle Harbour, érigée entre 1852 et 1857. Elle fut, en 1991, le premier bâtiment de l'île restauré par le Battle Harbour Historic Trust.

Battle Harbour.

Une maison abandonnée, à Battle Harbour.

Les maisons en ruine côtoient celles qui ont été restaurées, à Battle Harbour.

Une maison abandonnée, à Battle Harbour.

Le sentier menant à l'ancien cimetière de Battle Harbour.

Les anciennes tours de transmission Marconi de Battle Harbour. Celles-ci furent en opération dès le début du 20e siècle.

L'église St. James the Apostle, à Battle Harbour.

Plate-forme de séchage de la morue, à Battle Harbour. Battle Harbour disposait des plus vastes installations de ce genre au Labrador.

Battle Harbour.

Détail de l'entrepôt à sel de Battle Harbour. Le sel était une denrée indispensable au traitement du poisson pour sa conservation.

Remorques à motoneige.

Sous ces latitudes, la végétation de la forêt boréale est souvent éparse.

Un belvédère avec vue sur la Sandwich Bay, à Cartwright.

Ancien magasin général, à Cartwright.

Chaloupe et cabane, à Cartwright.

Gréement de pêche, sur le quai de Cartwright.

Identification d'un bateau.

Antennes de radio, à Cartwright.

Enfants sautant sur un trampoline, à Cartwright.

Le site quelque peu négligé où se trouvait, en 1770, la résidence de George Cartwright, le Caribou Castle.

Un iceberg au large de Cartwright.

À bord du MV Sir Robert Bond, un traversier qui fait la liaison de Cartwright à Goose Bay. Le voyage d'une durée de 13 heures emprunte le lac Melville, un bras de mer de 140 km dans lequel se jette le fleuve Churchill.

MV Sir Robert Bond.

MV Sir Robert Bond.

Lake Melville.

Cordages à bord du MV Sir Robert Bond.

La route 500, qui relie Goose Bay et Labrador City.

Forêt boréale.

Forêt brûlée.

Chasse au caribou interdite.

Route 500 (Trans-Labrador).

Le cours du fleuve Churchill a été détourné dans les années 1970 pour nourrir la centrale hydroélectrique de Churchill Falls, la seconde plus importante en Amérique du Nord.

Labrador City : 200 km.

La ville de Fermont (Québec), vue du Mont Daviault.

Fermont est une ville minière fondée au début des années 1970 et remarquable par son « mur écran », un bâtiment long de 1,3 km abritant logements et services communautaires. La forme et l'orientation de cet édifice a été conçue pour protéger la ville des vents dominants du nord.

Sur la route 389, la Petite rivière Manicouagan n'a apparemment pas été jugée digne d'un pont.

La rivière Cassé.

Gagnon.

L'ancienne ville minière de Gagnon (Québec) fut fondée en 1960, puis complètement rasée en 1985 après la fermeture des mines de fer voisines. À son apogée en 1979, la ville comptait 4200 habitants, qui jouissaient notamment de trois écoles, deux églises, un hôpital, un hôtel, ainsi que d'un aéroport. Bien qu'à l'époque aucune route ne liait la ville au reste du monde, aujourd'hui on ne peut imaginer la ville qu'à partir des bordures de trottoir de son ancien boulevard.

2068 personnes sont nées dans cette ville aujourd'hui disparue!

À propos des auteurs

De plus en plus, je m'intéresse aux lieux plus qu'aux paysages. Au-delà de l'attrait esthétique, ce sont les usages évidents ou cachés des lieux, leurs histoires passées ou futures, qui susciteront mon intérêt. Cette étincelle m'est indispensable et explique probablement pourquoi je pratique relativement peu la photographie au quotidien. L'étincelle ne peut s'allumer que lorsque je mets tout le reste de côté pour m'abandonner à la photo, en me laissant porter par le moment présent.

J'ai mille projets photographiques en tête, mais je ne les réalise jamais car une fois le repérage et la réflexion faits, une partie de la motivation est déjà consommée. Je préfère la démarche plus spontanée, où je passe en «mode photo» et me laisse inspirer par ce que je découvre. Ainsi, s'il émerge parfois des ensembles cohérents parmi mes images, ceux-ci s'avèrent le plus souvent accidentels! Je n'ai rien contre l'approche calculée, au contraire j'admire ceux qui la pratiquent, mais ça ne marche pas pour moi, peut-être parce que je dois déjà faire amplement preuve de discipline et de patience dans les sphères professionnelles de ma vie. J'exige de la photographie qu'elle me fasse rompre avec mon quotidien.