À Desbiens, près de l'embouchure de la rivière Métabetchouane, quelques bancs invitent les cyclistes à s'arrêter un instant pour scruter l'horizon du lac Saint-Jean.

Un champ aux abords du lac Saint-Jean, près de Desbiens.

Une statuette de Jésus accrochée à un poteau de téléphone, non loin de Métabetchouan.

Une grange qui sert à l'entreposage du bois, près de Métabetchouan.

Piste cyclable en forêt, près d'Alma.

Une grange du 7e rang ouest, près du village de l'Ascension-de-Notre-Seigneur.

À Pointe-Taillon, les flots du lac Saint-Jean peignent des tableaux colorés sur la rive sablonneuse.

Coquille d'huître sur le sable.

Avec sa superficie de 1 041 kilomètres carrés, le lac Saint-Jean, le troisième plus grand lac du Québec, prend des airs d'océan.

À Dolbeau-Mistassini, un parc riverain permet d'admirer l'impétueuse rivière Mistassibi à la hauteur de la chute des Pères. Environ 1 kilomètre en aval, le courant ira gonfler celui de la Mistassini.

Une partie du jardin de l'ancien monastère des Trappistes de Dolbeau-Mistassini conserve une vocation religieuse.

Un lieu de prière, dans le jardin de l'ancien monastère des Trappistes de Dolbeau-Mistassini.

La piste cyclable Au fil des rivières, dont le point de départ se situe sur la Véloroute des Bleuets, entre Dolbeau-Mistassini et Albanel, rejoint Girardville, plus au nord.

Le détour par Girardville vaut amplement l'effort, parcourant des forêts mystérieuses, s'approchant de la rivière Mistassini, traversant d'immenses bleuetières puis, entre Girardville et Albanel, nous faisant découvrir un paisible coin de campagne où les cyclistes ont la route presque à eux seuls.

Ruche.

Près de Girardville, les bleuetières sont émaillées d'intriguantes cabanes bleues qui évoquent elles-mêmes des bleuets géants. Mieux vaut approcher ces drôles de structures avec prudence, puisque ce sont en fait des ruches! En effet, l'abeille joue un rôle important dans la pollinisation des fleurs du bleuet sauvage.

Près de Girardville.

Près de Girardville.

Le Moulin des Pionniers

Le Moulin des Pionniers, à La Doré, est l'un des derniers moulins à scie à pouvoir hydraulique encore en opération. Lorsque les turbines s'activent, la bâtisse de 1889, toute en bois, se met à trembler et différents appareils, trésors d'ingéniosité d'une autre époque, permettent l'écarrissage, le sciage, le dégauchissage et l'éboutage du bois. Muée mécaniquement par les turbines, la grande scie tourne à 950 tours par minute! Les lourdes billes de bois sont amenées sur un chariot mécanique lui aussi actionné par l'eau.

Le moulin est toujours entretenu avec les mêmes techniques anciennes qu'employaient jadis ses bâtisseurs. Avec son personnel enjoué et bien au fait de chaque détail technique ou historique, le site offre une chance unique de voyager dans le temps.

Sur son site Web, Alain LeSieur présente plusieurs autres photos du Moulin des Pionniers.

À Saint-Félicien, un parc longeant la rive de la rivière Ashuapmushuan permet d'admirer la chute à Michel. Cette rivière au débit impressionnant se déverse dans le lac Saint-Jean environ 10 kilomètres plus loin.

Deux hommes s'entraînent pour les traditionnelles courses de canot de la communauté autochtone de Mashteuiatsh, tenues chaque juillet sur le lac Saint-Jean (le Pekuakami en langue ilnu).

À propos des auteurs

De plus en plus, je m'intéresse aux lieux plus qu'aux paysages. Au-delà de l'attrait esthétique, ce sont les usages évidents ou cachés des lieux, leurs histoires passées ou futures, qui susciteront mon intérêt. Cette étincelle m'est indispensable et explique probablement pourquoi je pratique relativement peu la photographie au quotidien. L'étincelle ne peut s'allumer que lorsque je mets tout le reste de côté pour m'abandonner à la photo, en me laissant porter par le moment présent.

J'ai mille projets photographiques en tête, mais je ne les réalise jamais car une fois le repérage et la réflexion faits, une partie de la motivation est déjà consommée. Je préfère la démarche plus spontanée, où je passe en «mode photo» et me laisse inspirer par ce que je découvre. Ainsi, s'il émerge parfois des ensembles cohérents parmi mes images, ceux-ci s'avèrent le plus souvent accidentels! Je n'ai rien contre l'approche calculée, au contraire j'admire ceux qui la pratiquent, mais ça ne marche pas pour moi, peut-être parce que je dois déjà faire amplement preuve de discipline et de patience dans les sphères professionnelles de ma vie. J'exige de la photographie qu'elle me fasse rompre avec mon quotidien.