Officiellement inauguré en 2019, le parc national d'Opémican est l'un des derniers nés du réseau des parcs nationaux du Québec, mais parions qu'il sera vite aussi connu et couru que plusieurs autres joyaux du réseau!
Pour cette escapade dans le secteur Rivière-Kipawa, nous avons parcouru les sentiers de la Paroi-aux-Faucons, de l'Inukshuk et de la Grande-Chute qui, contrairement à ce que montre la version 2021 de la carte officielle du parc, sont maintenant bien connectés entre eux, formant un tracé linéaire d'environ 6 km.
Long de près de 110 km, le lac Témiscamingue est en fait un élargissement de la rivière des Outaouais. Son nom dérive d'un mot algonquin qui signifierait « là où l'étendue d'eau est très profonde » — à juste titre, puisque sa profondeur fait 120 mètres en moyenne.
Jusqu'à l'arrivée des Européens, le pin blanc et le pin rouge étaient omniprésents sur un immense territoire s'étendant de Terre-Neuve aux Grands Lacs. Ces arbres majestueux dominaient à plus d'un titre, tant pour leur longévité de plusieurs siècles que pour leur hauteur dépassant les 30 mètres.
Les colonisateurs, particulièrement au cours du 19e siècle, ont procédé à leur abattage massif, de sorte qu'au Québec, aujourd'hui, ce n'est pratiquement qu'au Témiscamingue et en Outaouais que l'ont peut encore admirer de vastes forêts naturelles dominées par le pin. Le parc national d'Opémican protège désormais certaines d'entre elles.