Échoué ici en 1922, le HMS Raleigh fut détruit quatre ans plus tard, après que la marine britannique l'eût bourré d'explosifs pour le réduire en miettes! Les amateurs d'épaves n'ont pas grand chose à se mettre sous la dent à Point Amour…
Toutes les cartes postales du phare de Point Amour le montrent sur un fond d'intense ciel bleu… Pourtant, le brouillard a toujours été la norme dans ce secteur, comme en témoigne un panneau d'interprétation au pied du phare citant un marin qui, en 1887, racontait que 9 fois sur 10 lorsqu'il naviguait par ici, c'était dans le brouillard.
La question la plus fréquemment posée au visiteur est probablement celle-ci: « est-ce que la pêche a été bonne? »
Pendant longtemps l'épicentre de l'industrie de la pêche au Labrador, Battle Harbour fut jadis la capitale officieuse du Labrador. Le site fut abandonné vers 1970, mais graduellement repris en main durant les années 1990 par le Battle Harbour Historic Trust, qui y a restauré des dizaines de bâtiments et récupéré des centaines d'artéfacts.
Visiter Battle Harbour est une expérience extraordinaire, à la fois culturelle et sensorielle. Isolée et épargnée par les véhicules motorisés et les gadgets électroniques, cette île donne l'impression de voyager dans le temps et donne un aperçu de ce que pouvait être la vie d'habitant d'un village de pêche au 19e siècle. Une variété d'hébergements est proposée, de l'antique dortoir chauffé au poêle à bois, jusqu'à la confortable maison d'époque.
Les divers bâtiments regorgent d'informations historiques si complètes et présentées de manière si intéressante qu'elles n'ont absolument rien à envier à n'importe quel centre d'interprétation de Parcs Canada! Un grand nombre de touristes qui remontent la côte du Labrador se contentent d'arrêter à la fin de la route pavée, à Red Bay, mais c'est rater Battle Harbour, le site historique le plus intéressant de la région et la meilleure opportunité de découvrir l'histoire du Labrador des 19e et 20e siècles.
Fermont est une ville minière fondée au début des années 1970 et remarquable par son « mur écran », un bâtiment long de 1,3 km abritant logements et services communautaires. La forme et l'orientation de cet édifice a été conçue pour protéger la ville des vents dominants du nord.
L'ancienne ville minière de Gagnon (Québec) fut fondée en 1960, puis complètement rasée en 1985 après la fermeture des mines de fer voisines. À son apogée en 1979, la ville comptait 4200 habitants, qui jouissaient notamment de trois écoles, deux églises, un hôpital, un hôtel, ainsi que d'un aéroport. Bien qu'à l'époque aucune route ne liait la ville au reste du monde, aujourd'hui on ne peut imaginer la ville qu'à partir des bordures de trottoir de son ancien boulevard.
2068 personnes sont nées dans cette ville aujourd'hui disparue!