Sur les berges sud de l'île de Montréal, en direction ouest.

Passage piétonnier sous un pont ferroviaire passant au-dessus du canal de Sainte-Anne-de-Bellevue.

Sur la pointe ouest de l'île de Montréal se trouve le site historique national du canal de Sainte-Anne-de-Bellevue. Ses écluses sont toujours utilisées pour la navigation entre Montréal et Ottawa.

Ponts ferroviaires au-dessus du canal de Sainte-Anne-de-Bellevue.

Ponts reliant l'île de Montréal à l'île Perrot.

Sur la piste cyclable du canal de Soulanges.

Prises sur la paroi d'une écluse du canal de Soulanges.

Inauguré en 1899, le canal de Soulanges fut construit afin de faciliter la navigation sur le Saint-Laurent, entre les lacs Saint-Louis et Saint-François. Ce canal d'une longueur de 23 km fut utilisé jusqu'en 1959 alors qu'ouvrit le nouveau canal de Beauharnois, plus large et plus profond.

Aujourd'hui, le canal de Soulanges n'est plus navigable, mais une piste cyclable a été aménagée sur toute sa longueur.

Pont de pierre sur un bassin du canal de Soulanges. Par endroits, les ruines du canal de Soulanges prennent un air médiéval.

Le blockhouse octogonal du fort de Coteau-du-Lac (1813).

Achevé en 1781, le canal de Coteau-du-Lac fut le premier ouvrage à écluses en Amérique du Nord. Celui-ci permettait de franchir les rapides de Coteau-du-Lac, les plus difficiles à franchir sur le fleuve Saint-Laurent en amont de Montréal. En 1813, alors que les États-Unis sont en guerre contre la Grande-Bretagne, le Canada, colonie britannique, érige un fort à Coteau-du-Lac afin de protéger cet emplacement stratégique.

Sur l'ancien lit du fleuve Saint-Laurent à Coteau-du-Lac.

Après la construction de multiples digues et de canaux pour la voie maritime du Saint-Laurent en 1959, le niveau du fleuve à Coteau-du-Lac a baissé de 2,5 mètres. Les rapides de Coteau-du-Lac, jadis considérés comme les plus impétueux du Saint-Laurent en amont de Montréal, sont aujourd'hui très diminués.

Détail d'un mur extérieur du blockhouse du fort de Coteau-du-Lac (1813).

« Le petit pouvoir », centrale hydroélectrique de style médiéval (1899).

Construite en même temps que le canal de Soulanges, la centrale « Le petit pouvoir » tirait profit de la différence du niveau d'eau entre le canal et le fleuve pour actionner des turbines et ainsi opérer électriquement les écluses, une innovation remarquable à l'époque.

La piste cyclable du canal de Soulanges.

L'asclépiade, parfois appelée « soie d'Amérique » en raison de son fruit fibreux.

Plantes aquatiques, dans un bassin du canal de Soulanges.

Les portes usées d'une écluse peinent à retenir l'eau du canal.

Au bord d'une écluse.

La dernière écluse du canal de Soulanges.

Le phare de Pointe-des-Cascades, à l'embouchure est du canal de Soulanges.

Les restes d'une maison, aux abords de la piste cyclable, à Beaconsfield.

À propos des auteurs

De plus en plus, je m'intéresse aux lieux plus qu'aux paysages. Au-delà de l'attrait esthétique, ce sont les usages évidents ou cachés des lieux, leurs histoires passées ou futures, qui susciteront mon intérêt. Cette étincelle m'est indispensable et explique probablement pourquoi je pratique relativement peu la photographie au quotidien. L'étincelle ne peut s'allumer que lorsque je mets tout le reste de côté pour m'abandonner à la photo, en me laissant porter par le moment présent.

J'ai mille projets photographiques en tête, mais je ne les réalise jamais car une fois le repérage et la réflexion faits, une partie de la motivation est déjà consommée. Je préfère la démarche plus spontanée, où je passe en «mode photo» et me laisse inspirer par ce que je découvre. Ainsi, s'il émerge parfois des ensembles cohérents parmi mes images, ceux-ci s'avèrent le plus souvent accidentels! Je n'ai rien contre l'approche calculée, au contraire j'admire ceux qui la pratiquent, mais ça ne marche pas pour moi, peut-être parce que je dois déjà faire amplement preuve de discipline et de patience dans les sphères professionnelles de ma vie. J'exige de la photographie qu'elle me fasse rompre avec mon quotidien.