Lada.

Le rideau métallique de la boutique Lomography de Budapest, rue Akácfa. Photographié en argentique, bien sûr!

Deux solitudes.

Pour le visiteur de passage, graffitis et tags sont si nombreux et présentent tant de strates qu'ils paraissent faire partie du paysage de Budapest depuis toujours.

Une photographe s'intéresse de près à l'imposante Synagogue centrale, rue Dohány.

Le pont Erzsébet (ou pont Elisabeth, 1964), l'un des nombreux ouvrages franchissant le Danube à Budapest.

Au pied du monument de la Libération.

Belvédère près de la Citadelle.

Située au sommet du mont Gellért (230 mètres), la forteresse érigée en 1851 domine Budapest.

Extrait du journal Metropol.

Boîtes aux lettres.

Près de la gare Nyugati.

Exposition photographique près du Parlement.

Regard sur le Danube depuis l'île Margaret (Margit sziget), un lieu prisé des budapestois pour pratiquer différents sports extérieur.

Parlement #1.

Le siège du gouvernement hongrois est un immense édifice, érigé en 1902 alors que la Hongrie était un empire plein d'ambition. L'édifice n'a jamais été pleinement occupé par le gouvernement, qui encore aujourd'hui n'utilise que 12% des locaux.

Parlement #2.

Square Elisabeth (Erzsébet tér).

Trompe-l'œil.

Sentier dans le parc Kamaraerdei Ifjúsági.

Dès la chute du régime communiste en 1989, le pays s'est affairé à faire disparaître les traces de l'ancien régime. Plusieurs monuments ont toutefois échappé à la destruction et ont été rassemblés au Memento Park.

L'effet créé par les œuvres extirpées de leur contexte, replantées en un lieu dénué de charme et de signification historique, est surréel. Elles sont ici dépouillées de la gloire qu'elles devaient autrefois évoquer.

Memento Park.

Sur un monument du Memento Park.

Aux abords du Danube.

Les voitures garées d'un rassemblement de nostalgiques de la Trabant.

La Trabant a été produite en Allemagne de l'Est jusqu'en 1991 et était très populaire en Hongrie. En raison de la difficulté à obtenir une voiture dans les pays de l'Est, chaque propriétaire prenait grand soin de son véhicule, si bien que la durée de vie moyenne d'une Trabant dépassait facilement 25 ans. 

Relativement avancée lors de son lancement en 1958, la Trabant était néanmoins polluante et peu performante. N'ayant pratiquement pas évolué pendant sa période de production, elle est devenue un symbole de l'échec du bloc communiste. Souvent laissée à l'abandon après la chute du rideau de fer, la voiture au style suranné attire aujourd'hui de nouveaux admirateurs.

Place des Héros #1.

Place des Héros #2.

Quartier du château.

Csepel Művek.

Csepel Művek est un complexe industriel plus que centenaire, situé sur une île du Danube au sud de Budapest. En 1914, ses usines employaient environ 30 000 ouvriers et produisaient la majeure partie de l'armement de l'Empire austro-hongrois. Le développement du site s'est poursuivi pendant la période communiste, mais les bouleversements économiques qui ont suivi la chute du rideau de fer en 1989 ont eu raison d'un grand nombre d'usines et mené à la décrépitude du quartier.

Aujourd'hui, des activités industrielles et commerciales de moindre envergure se poursuivent tout de même derrière les murs lézardés des grands bâtiments de brique.

Dans le district de Csepel Művek.

Vigyázz (Attention).

Csepel Művek.

Csepel Művek.

Csepel Művek.

Csepel Művek.

À propos des auteurs

De plus en plus, je m'intéresse aux lieux plus qu'aux paysages. Au-delà de l'attrait esthétique, ce sont les usages évidents ou cachés des lieux, leurs histoires passées ou futures, qui susciteront mon intérêt. Cette étincelle m'est indispensable et explique probablement pourquoi je pratique relativement peu la photographie au quotidien. L'étincelle ne peut s'allumer que lorsque je mets tout le reste de côté pour m'abandonner à la photo, en me laissant porter par le moment présent.

J'ai mille projets photographiques en tête, mais je ne les réalise jamais car une fois le repérage et la réflexion faits, une partie de la motivation est déjà consommée. Je préfère la démarche plus spontanée, où je passe en «mode photo» et me laisse inspirer par ce que je découvre. Ainsi, s'il émerge parfois des ensembles cohérents parmi mes images, ceux-ci s'avèrent le plus souvent accidentels! Je n'ai rien contre l'approche calculée, au contraire j'admire ceux qui la pratiquent, mais ça ne marche pas pour moi, peut-être parce que je dois déjà faire amplement preuve de discipline et de patience dans les sphères professionnelles de ma vie. J'exige de la photographie qu'elle me fasse rompre avec mon quotidien.