Lorsque l’on vogue sur la baie de Ha Long, un effet saisissant est cette danse des pics karstiques qui, à mesure que notre bateau avance, paraissent se déplacer comme les différentes couches d’un décor de théâtre, dévoilant constamment de nouveaux points de vue, de nouvelles perspectives. Ici apparaît soudainement une plage, là une flottille de bateaux, plus loin un groupe de maisons flottantes, aussitôt dissimulés par le mouvement du décor.
La baie de Ha Long, avec ses milliers d'îles aux parois vertigineuses, est une merveille naturelle et l’une des principales attractions du Viêtnam. D’après le personnel à bord de notre bateau, plus de 400 navires de croisière desservent le flot de touristes. À certains moments, on observe que les navires se suivent en file, tous à égale distance l'un de l'autre, tous exécutant à peu près le même circuit. Les « stationnements » où ils peuvent jeter l'ancre sont parfois balisés par de grandes affiches plantées sur les îles. Une industrie bien huilée, mais la croisière n'en est pas moins agréable.
À l'envers de la carte postale, il y a beaucoup de pollution. Des détritus flottent un peu partout, et pas seulement près des villages flottants. Un tel déluge de touristes ne peut pas être sans conséquences.
Pour « fabriquer » des perles, on prélève un morceau de la coquille d’une huître qui sera sacrifiée, on l’arrondit comme une petite bille, puis on implante cette bille délicatement dans l'huître receveuse, en l'enveloppant d’une membrane également extraite d’une huître. On plonge ensuite les huîtres dans la mer, dans des cages, pour au moins 18 mois. Dans l’huître, la calcification formera une perle autour de l’implant, une réaction naturelle de l’huître face à un corps étranger. Il en résulte une perle commercialisable seulement environ une fois sur 10, car la greffe ne prend pas toujours. Les couleurs des perles varient – blanc, argent, rose, gris – en fonction de paramètres pas encore maîtrisés.