L'ascension du mont Albert.

Ces dernières années, le parc national de la Gaspésie est presque devenu pour mon père et moi un lieu de pèlerinage annuel… En voici un petit compte rendu en images panoramiques.

Le mont Albert (1154 m) est l'un des joyaux du parc de la Gaspésie. Ce parc de conservation englobe les monts Chic-Chocs, incluant 25 des 40 sommets de plus de 1000 mètres d'altitude que compte le Québec.

Plusieurs sentiers parcourent le secteur du mont Albert, mais une randonnée particulièrement intéressante effectue une boucle de 17 km en passant par tous les types de paysages offerts par les Chic-Chocs, de la forêt boréale à la toundra.

Sur le sentier du mont Albert.

L'ascension du mont Albert.

Près du sommet du mont Albert.

Le sommet du mont Albert est en fait un vaste plateau tapissé de végétation arctique. Des trottoirs ont été aménagés pour les randonneurs afin de protéger cette flore fragile. Mais les caribous, eux, ne sont pas tenus de les emprunter!

Sur le mont Albert, des plateformes d'observation donnent sur un cirque spectaculaire appelé « la Grande Cuve ».

Descente dans la Grande Cuve. En plein mois de juillet, il reste encore de la neige sur certaines falaises!

La descente abrupte dans la Grande Cuve, par un sentier très rocailleux, est aussi épuisante que l'ascension!

La végétation est rare sur la serpentine, ces rochers orangés caractéristiques du mont Albert, à cause de sa composition chimique.

Le joli « ruisseau du Diable » coule au creux de la Grande Cuve.

Un belle vallée, en descendant le mont Albert.

Le lac du Diable, sur le sentier du retour du mont Albert.

Une pause sur le mont John-Arthur-Allen.

Des fougères, sur le pic de l'Aube.

Le pic de l'Aube… en fin de journée.

À l'intérieur du refuge La Mésange. Le soir, les orignaux passent juste sous les grandes fenêtres!

Une dernière photo sur le sentier menant au pic du Brûlé, peu de temps après avoir rebroussé chemin… à cause du vent et de la grêle!

Près du lac Cascapédia.

Lac Cascapédia.

Préparatifs avant l'ascension du mont Jacques-Cartier.

Avec ses 1268 mètres d'altitude, le mont Jacques-Cartier est le second plus haut sommet du Québec. Son ascension est aisée, facilitée par un service d'autobus qui nous amène à environ 4 km du sommet, ce qui contribue à en faire le sommet le plus visité du parc de la Gaspésie. Toutefois, les conditions météorologiques y sont souvent extrêmes et nous avons même croisé des gens mal préparés qui avaient rebroussé chemin. En effet, en cette journée de juillet, la température sur le venteux sommet approchait les zéros degrés!

Mont Jacques-Cartier.

La cîme du mont Jacques-Cartier n'est constituée que de rocaille, mais juste en deça les derniers bouquets de verdure cachent souvent des caribous.

Un regard sur les environs, depuis la tour d'observation située au sommet du mont Jacques-Cartier.

En descendant le mont Jacques-Cartier, en direction du mont Xalibu.

Sur le flanc ouest du mont Jacques-Cartier, la randonnée devient plus rocailleuse et acrobatique. Là, seuls des cairns (tas de pierres) indiquent la voie.

Un secteur particulièrement enchanteur, à proximité du lac Samuel-Côté.

Sur le bord du cirque glaciaire surplombant le lac aux Américains.

Photographe à l'oeuvre, sur le mont Xalibu.

En descendant le mont Xalibu.

Mont Xalibu.

Encastré dans son majestueux cirque glaciaire, le lac aux Américains.

Crépuscule sur la forêt boréale.

Le mont Ernest-Laforce, très particulier avec ses squelettes blanchis d'arbres abattus depuis des décennies.

Au sommet du mont Ernest-Laforce (820 mètres d'altitude).

Sur le sentier du mont Ernest-Laforce.

À propos des auteurs

De plus en plus, je m'intéresse aux lieux plus qu'aux paysages. Au-delà de l'attrait esthétique, ce sont les usages évidents ou cachés des lieux, leurs histoires passées ou futures, qui susciteront mon intérêt. Cette étincelle m'est indispensable et explique probablement pourquoi je pratique relativement peu la photographie au quotidien. L'étincelle ne peut s'allumer que lorsque je mets tout le reste de côté pour m'abandonner à la photo, en me laissant porter par le moment présent.

J'ai mille projets photographiques en tête, mais je ne les réalise jamais car une fois le repérage et la réflexion faits, une partie de la motivation est déjà consommée. Je préfère la démarche plus spontanée, où je passe en «mode photo» et me laisse inspirer par ce que je découvre. Ainsi, s'il émerge parfois des ensembles cohérents parmi mes images, ceux-ci s'avèrent le plus souvent accidentels! Je n'ai rien contre l'approche calculée, au contraire j'admire ceux qui la pratiquent, mais ça ne marche pas pour moi, peut-être parce que je dois déjà faire amplement preuve de discipline et de patience dans les sphères professionnelles de ma vie. J'exige de la photographie qu'elle me fasse rompre avec mon quotidien.