La métropole du Minnesota, Minneapolis, est la seconde ville aux États-Unis pour la popularité du vélo comme moyen de transport, après Portland (Oregon). La qualité des infrastructures favorisant le cyclisme saute aux yeux du visiteur. Sur le campus de l'Université du Minnesota, par exemple, les places de stationnement abondent.

Des affiches colorées se disputent l'espace, sur une borne d'affichage de l'Université du Minnesota.

L'éclatant édifice du musée Weisman, conçu par le célèbre architecte Frank Gehry.

Minneapolis fut, à une certaine époque, appelée la « capitale des minoteries », à cause de l'importance de son industrie de transformation céréalière.

L'héritage industriel de Minneapolis est bien préservé, notamment au Mill City Museum, où un groupe de bâtiments industriels ont été transformés en musée. Sur leurs murs, le passage du temps est bien visible.

Cette vieille enseigne fait référence à « l'étoile du nord », le surnom de l'état du Minnesota. North Star Blankets était, dans les années 1920, le plus grand fabricant de couvertures de laine aux États-Unis.

Minneapolis a vu naître les premières multinationales de la transformation céréalière, telles que Pillsbury, dont on aperçoit ici une partie de l'enseigne.

Silos à grain.

Une partie des moulins qui faisaient jadis la réputation de la ville, vus d'en-dessous d'une arche du pont de pierre qui enjambe le fleuve Mississippi. Les chutes St-Anthony, tout juste en amont, fournissaient la puissance hydroélectrique nécessaire à l'industrie.

La chute Minnehaha.

Construit en 1820 sur une position stratégique au confluent de la rivière Minnesota et du fleuve Mississippi, le fort Snelling visait à protéger le territoire contre les Britanniques en provenance du Canada.

La Midtown Greenway est une ancienne voie ferrée reconvertie en piste cyclable. Étonnant canyon artificiel traversant la ville d'est en ouest, le parcours est surplombé d'innombrables viaducs. Le photographe ne peut résister à l'extraordinaire point de fuite paraissant s'étirer à l'infini!

À propos des auteurs

De plus en plus, je m'intéresse aux lieux plus qu'aux paysages. Au-delà de l'attrait esthétique, ce sont les usages évidents ou cachés des lieux, leurs histoires passées ou futures, qui susciteront mon intérêt. Cette étincelle m'est indispensable et explique probablement pourquoi je pratique relativement peu la photographie au quotidien. L'étincelle ne peut s'allumer que lorsque je mets tout le reste de côté pour m'abandonner à la photo, en me laissant porter par le moment présent.

J'ai mille projets photographiques en tête, mais je ne les réalise jamais car une fois le repérage et la réflexion faits, une partie de la motivation est déjà consommée. Je préfère la démarche plus spontanée, où je passe en «mode photo» et me laisse inspirer par ce que je découvre. Ainsi, s'il émerge parfois des ensembles cohérents parmi mes images, ceux-ci s'avèrent le plus souvent accidentels! Je n'ai rien contre l'approche calculée, au contraire j'admire ceux qui la pratiquent, mais ça ne marche pas pour moi, peut-être parce que je dois déjà faire amplement preuve de discipline et de patience dans les sphères professionnelles de ma vie. J'exige de la photographie qu'elle me fasse rompre avec mon quotidien.