Dans le principal bâtiment du marché Thewet.

Au coeur de chaque ville thaïlandaise se trouve un marché. La tentaculaire Bangkok, elle, en compte des dizaines! Ces marchés sont souvent spécialisés, misant sur les légumes frais, l'artisanat, les billets de loterie, les fleurs, les outils vendus en gros, ou quoi d'autre encore! Ces univers pittoresques sont si variés et riches en activités que j'aurais pu poursuivre leur exploration pendant des semaines sans me lasser! En plus d'en apprécier la couleur (et les odeurs!), qui sait chercher et marchander un peu pourra tout y trouver à prix imbattable, sans jamais devoir mettre les pieds dans un grand magasin.

Avertissement: Certaines des images qui suivent pourraient choquer les coeurs sensibles!

Sur un étal du marché Thewet.

Légumes frais, au marché Thewet.

Un étal du marché Thewet, pour carnivores seulement!

Tortues prisonnières d'une curieuse coutume.

Tortues et grenouilles sont emprisonnées dans des seaux, au marché Thewet. Habituellement la bestiole sera libérée par son acheteur dans les eaux du Chao Phraya, ce grand fleuve qui traverse Bangkok. Cette bonne action constitue un moyen pour les bouddhistes d'acquérir du « mérite », mais laisse supposer que les geôliers, eux, se soucient guère d'un mauvais karma!

Le fleuve coulant tout près du marché, les pêcheurs les plus perspicaces savent qu'ils n'ont pas toujours besoin d'aller bien loin pour remplir de nouveau leurs seaux… Ainsi tourne l'industrie du mérite!

Le marché aux fleurs de Thewet, où l'on vend surtout des plantes en pot pour la maison.

Potiers au travail, à Ko Kret.

Les habitants de l'île de Ko Kret, sur le Chao Phraya, sont d'habiles potiers. L'île situéeà la limite nord de Bangkok est l'un des plus anciens et prolifiques centres de production de poterie de la région, et le travail s'y exécute encore suivant des techniques artisanales.

Sur la rue Boriphat s'aligne une série d'ateliers de menuiserie où s'activent des ébénistes habiles, mais peu portés sur les tâches ménagères…

Le devanture d'un 7-Eleven, partiellement cachée par les parasols de commerçants de rue.

7-Eleven, la chaîne américaine de dépanneurs, est solidement implantée en Thaïlande, avec plus de 2000 magasins. Soit, avec ses innombrables marchés et commerces familiaux, la Thaïlande ne se porterait pas plus mal sans 7-Eleven, mais quand on a besoin d'un rafraîchissement en débarquant dans une ville inconnue, il faut l'avouer, c'est l'endroit idéal et facile à trouver pour s'offrir le luxe d'une crème glacée ou d'un yogourt correctement réfrigéré!

Au marché de la loterie de la rue Ratchadamnoen Klang, on peut choisir notre numéro chanceux parmi les innombrables tickets étalés sur les tables.

Un bouddha à vendre, derrière le voile de son emballage de plastique. Une série de boutiques d'accessoires religieux fait face au Sao Ching Cha, la « balançoire géante », dont on aperçoit le reflet sur la joue de l'effigie bien astiquée.

Au marché BoBe, spécialisé dans le vêtement en gros.

Une cargaison de noix de coco attend d'être déchargée de son camion. Après minuit et jusqu'à l'aube, les environs du marché BoBe se transforment en un vaste marché de produits frais et de fleurs.

Dans une ruelle du quartier chinois.

Le Talaat Mai, ou « nouveau marché », un marché du quartier chinois qui ne paraît pas particulièrement récent!

Des crevettes séchées à vendre, dans une boutique du quartier chinois.

Évidemment, tous les commerçants alentour s'esclaffent sans retenue quand on s'arrête pour photographier ce genre de scène…

Un boucher à l'oeuvre au Talaat Mai, dans le quartier chinois.

Les pattes de porc sont soigneusement nettoyées avant d'être vendues, au Talaat Mai.

Ruelle Sampeng.

Le transport de marchandises est incessant sur la ruelle Sampeng (ou Soi Wanit 1), principale allée commerçante du quartier chinois, où on trouve absolument de tout et à très bon prix. Mais il faut savoir que plusieurs boutiques ne vendent qu'à la douzaine!

Un étalage typique du quartier chinois.

Des aliments très colorés, dans un commerce du quartier chinois.

Les marchands utilisent leur espace au maximum!

Livraison de laitue au marché Pak Klong, où l'on trouve des légumes frais et des fleurs en gros. En matinée, cet important marché est grouillant d'activité.

Un livreur épuisé, au marché Pak Klong.

Un vendeur de calmar aplati et séché, dans l'enceinte du Wat Arun.

Le vendeur ambulant de calmar aplati et séché est une véritable institution à Bangkok. Ainsi, les amateurs peuvent satisfaire leur appétit pour ce met n'importe où!

Un vendeur de crème glacée ambulant, à Thonburi.

Dans une boutique de la rue Phra Sumen.

Une effigie grandeur nature de sa Majesté le roi de Thaïlande est un must pour la maison ou le magasin familial! Quelques boutiques de la rue Phra Sumense spécialisent dans le commerce d'images, petites et grandes, de la famille royale.

Enseignes sur la rue Phlap Phlachai.

Dans le quartier chinois, sur la rue Phlap Phlachai, près de l'intersection Plaeng Nam, se trouve une série de boutiques de fournitures photographiques aux prix imbattables. Mon adresse préférée, Plubplachai Photo, au 545, offrait le plus vaste choix de pellicules Fuji au meilleur prix.

Un calligraphe chinois exerce son art, sur la rue Charoen Krung.

Fraîchement débarqués dans la faune bigarrée de Khao San Road, ce très animé ghetto à routards, ces deux touristes semblaient déconcertés…

Extrait sonore : Balade sur Khao San Road 1

Le pad thaï, l'un des mets les plus populaires de Khao San Road, préparé sur l'une des nombreuses popotes roulantes installées sur la rue le soir.

Des travestis tiennent un bar dans un Westfalia modifié, sur Khao San Road.

Extrait sonore : Balade sur Khao San Road 2

Faut croire que les touristes de Khao San Road achètent même des boules disco!

Extrait sonore : Balade sur Khao San Road 3

Un vendeur de fruits ambulant, sur Khao San Road.

De nombreux vendeurs ambulants sur Khao San Road (et ailleurs) offrent de rafraîchissants fruits frais, mangues, melons, ananas, pommes de rose, et autres, qui à l'achat seront adroitement coupés en petites bouchées prêtes à consommer.

À Bangkok, grâce aux innombrables marchands de rue qui offrent des mets variés et succulents, les visiteurs prennent rapidement cette habitude des Thaïlandais qui consiste à grignoter continuellement!

À propos des auteurs

De plus en plus, je m'intéresse aux lieux plus qu'aux paysages. Au-delà de l'attrait esthétique, ce sont les usages évidents ou cachés des lieux, leurs histoires passées ou futures, qui susciteront mon intérêt. Cette étincelle m'est indispensable et explique probablement pourquoi je pratique relativement peu la photographie au quotidien. L'étincelle ne peut s'allumer que lorsque je mets tout le reste de côté pour m'abandonner à la photo, en me laissant porter par le moment présent.

J'ai mille projets photographiques en tête, mais je ne les réalise jamais car une fois le repérage et la réflexion faits, une partie de la motivation est déjà consommée. Je préfère la démarche plus spontanée, où je passe en «mode photo» et me laisse inspirer par ce que je découvre. Ainsi, s'il émerge parfois des ensembles cohérents parmi mes images, ceux-ci s'avèrent le plus souvent accidentels! Je n'ai rien contre l'approche calculée, au contraire j'admire ceux qui la pratiquent, mais ça ne marche pas pour moi, peut-être parce que je dois déjà faire amplement preuve de discipline et de patience dans les sphères professionnelles de ma vie. J'exige de la photographie qu'elle me fasse rompre avec mon quotidien.