Les chaises et les parapluies.

Une enfant au jeu, vue du haut de la tour d'observation Saint-François, à l'extrémité est de l'île d'Orléans.

« Qu'est-ce qui m'émeut tant dans cette photo? C'est peut-être cette façon qu'a la petite fille d'habiter le plein centre de la composition circulaire — forte, joyeuse, légère — sa façon d'investir le vide apparent en lui imprimant le mouvement de sa ronde solitaire. Comme tous les enfants, elle est au monde et hors du monde, dans son pays à elle. Et on voudrait y être avec elle. Mais de penser aussi que je peux être le regard de mon fils et voir le monde comme il l'a vu un bref instant cet après-midi-là, cela m'émeut tout autant. » — Ghislaine Fiset

Monoculture sur une exploitation agricole voisine de l'aéroport de Zurich.

Le lac Preston, vu depuis le sentier « La Route des Zingues ».

Arbres et tuteurs, dans un parc enneigé à Sainte-Foy.

Grand héron perché dans un arbre.

À propos des auteurs

De plus en plus, je m'intéresse aux lieux plus qu'aux paysages. Au-delà de l'attrait esthétique, ce sont les usages évidents ou cachés des lieux, leurs histoires passées ou futures, qui susciteront mon intérêt. Cette étincelle m'est indispensable et explique probablement pourquoi je pratique relativement peu la photographie au quotidien. L'étincelle ne peut s'allumer que lorsque je mets tout le reste de côté pour m'abandonner à la photo, en me laissant porter par le moment présent.

J'ai mille projets photographiques en tête, mais je ne les réalise jamais car une fois le repérage et la réflexion faits, une partie de la motivation est déjà consommée. Je préfère la démarche plus spontanée, où je passe en «mode photo» et me laisse inspirer par ce que je découvre. Ainsi, s'il émerge parfois des ensembles cohérents parmi mes images, ceux-ci s'avèrent le plus souvent accidentels! Je n'ai rien contre l'approche calculée, au contraire j'admire ceux qui la pratiquent, mais ça ne marche pas pour moi, peut-être parce que je dois déjà faire amplement preuve de discipline et de patience dans les sphères professionnelles de ma vie. J'exige de la photographie qu'elle me fasse rompre avec mon quotidien.