Avant la grisaille.

C'est dans un réseau de tuyaux de plastique que, le printemps venu, circulera la sève d'érable, de chaque arbre producteur jusque dans un grand réservoir collecteur.

La mince glace d'un lac s'est brisée sur la berge en mille formes géométriques après que le vent se soit levé.

Herbes sous la glace.

Les traces de dents sont bien visibles sur le tronc d'un arbre rongé et abattu par un castor.

Artificiel.

Printemps automnal #1.

Printemps automnal #2.

Perles.

Érablière #1.

Érablière #2.

Le cou tendu pour mieux m'observer, des bernaches du Canada font halte dans un champ pendant leur grande migration.

La pluie du 31 décembre, #1.

La pluie du 31 décembre, #2.

La pluie du 31 décembre, #3.

La pluie du 31 décembre, #4.

La pluie du 31 décembre, #5.

La pluie du 31 décembre, #6.

La pluie du 31 décembre, #7.

À propos des auteurs

De plus en plus, je m'intéresse aux lieux plus qu'aux paysages. Au-delà de l'attrait esthétique, ce sont les usages évidents ou cachés des lieux, leurs histoires passées ou futures, qui susciteront mon intérêt. Cette étincelle m'est indispensable et explique probablement pourquoi je pratique relativement peu la photographie au quotidien. L'étincelle ne peut s'allumer que lorsque je mets tout le reste de côté pour m'abandonner à la photo, en me laissant porter par le moment présent.

J'ai mille projets photographiques en tête, mais je ne les réalise jamais car une fois le repérage et la réflexion faits, une partie de la motivation est déjà consommée. Je préfère la démarche plus spontanée, où je passe en «mode photo» et me laisse inspirer par ce que je découvre. Ainsi, s'il émerge parfois des ensembles cohérents parmi mes images, ceux-ci s'avèrent le plus souvent accidentels! Je n'ai rien contre l'approche calculée, au contraire j'admire ceux qui la pratiquent, mais ça ne marche pas pour moi, peut-être parce que je dois déjà faire amplement preuve de discipline et de patience dans les sphères professionnelles de ma vie. J'exige de la photographie qu'elle me fasse rompre avec mon quotidien.