Un cerf-volant prisonnier des arbres, sur le mont Royal.

Arbre et clôture en fusion, parc Louis-Hébert.

Parc Laurier.

Manga.

Parking.

École secondaire James Lyng.

Verdun–Île-des-Sœurs.

La marquise du défunt Théâtre Cartier, rue Notre-Dame, arbore une photographie de Marisa Portolese, « Magical Flora from the series Antonia's Garden, 2011 ». Celle-ci est exposée grâce au projet « À louer », qui redonne un peu d'éclat à plusieurs façades de commerces vacants à Montréal en y exposant des œuvres d'art.

Sacré.

Dans le parc Marguerite-Bourgeoys, une monumentale sculpture de l'artiste Pierre Bourgault, pièce maîtresse de l'œuvre « Le Village imaginé, le renard l'emporte, le suit à la trace » (2005), est entourée d'ormes non moins monumentaux.

971.

Un détail du site industriel du 4000-4010, rue Saint-Patrick.

Rue Clark.

Interaction entre l'œuvre et son environnement, avenue Hope. Murale signée Rouks et Ashop.

Rue Fortune.

Piles de l'ancien pont Champlain (en service de 1962 à 2019).

Parc Frédéric-Back.

Terrain de jeu.

Jouets.

Dans le quartier Mile-Ex.

Une tour à convoyeurs du quai Bickerdike, dans le port de Montréal. Celle-ci est reliée à l'usine Canada Malting érigée en 1969.

L'une des tours de l'ancienne usine Canada Malting, près du canal de Lachine. Construite en 1904, puis agrandie en 1930 et 1950, cette malterie fut un temps l'une des plus grandes au monde. Elle a été abandonnée en 1989.

Armés de peinture rose, des artistes n'ayant pas le vertige ont apporté leur touche poétique au sommet de l'usine Canada Malting.

Arrêt coiffure et filet mignon.

À propos des auteurs

De plus en plus, je m'intéresse aux lieux plus qu'aux paysages. Au-delà de l'attrait esthétique, ce sont les usages évidents ou cachés des lieux, leurs histoires passées ou futures, qui susciteront mon intérêt. Cette étincelle m'est indispensable et explique probablement pourquoi je pratique relativement peu la photographie au quotidien. L'étincelle ne peut s'allumer que lorsque je mets tout le reste de côté pour m'abandonner à la photo, en me laissant porter par le moment présent.

J'ai mille projets photographiques en tête, mais je ne les réalise jamais car une fois le repérage et la réflexion faits, une partie de la motivation est déjà consommée. Je préfère la démarche plus spontanée, où je passe en «mode photo» et me laisse inspirer par ce que je découvre. Ainsi, s'il émerge parfois des ensembles cohérents parmi mes images, ceux-ci s'avèrent le plus souvent accidentels! Je n'ai rien contre l'approche calculée, au contraire j'admire ceux qui la pratiquent, mais ça ne marche pas pour moi, peut-être parce que je dois déjà faire amplement preuve de discipline et de patience dans les sphères professionnelles de ma vie. J'exige de la photographie qu'elle me fasse rompre avec mon quotidien.