Des cairns, à l'approche du sommet.

Le sentier menant au sommet Algonquin depuis le stationnement de l'Adirondak Loj est typique du parc des Adirondacks : très érodé. Il est donc parsemé de roches et il s'agit de bien regarder où l'on pose les pieds. Pour cette ascension de novembre, les crampons à glace furent bien appréciés!

Au-delà de la limite des arbres, les randonneurs sont invités à suivre les cairns et les marques peintes sur les rochers jusqu'au sommet, afin d'épargner la fragile végétation alpine (mousse et lichen).

Une altitude de 1559 mètres fait de l'Algonquin le deuxième plus haut sommet du parc des Adirondacks.

Des randonneurs captent la vue depuis le sommet d'Algonquin Peak. Non visible sur la photo : la force du vent!

Depuis le flanc d'Algonquin Peak, les sommets voisins de Boundary Peak et d'Iroquois Peak se confondent.

Aller à gauche pour Avalanche Pass, à droite pour Iroquois Peak.

En redescendant l'Algonquin Peak par l'autre versant, il est possible de faire une boucle d'environ 17 km passant par le spectaculaire sentier Avalanche Pass.

Faille sur le flanc du mont Colden.

Éboulis dans le lac Avalanche.

Passerelle sur le lac Avalanche.

Le lac Avalanche est coincé entre des parois verticales des monts Algonquin et Colden.

Échelle dans les éboulis du sentier Avalanche Pass.

Atteindre le sommet de l'Algonquin Peak ne représente que le tiers de la difficulté. En effet, la descente, très abrupte, exige beaucoup de temps et de précaution, puis le sentier Avalanche Pass s'avère ardu parce qu'il franchit des éboulis particulièrement accidentés. Une succession de petites échelles et passerelles aide à franchir les sections les plus rudes.

À n'en pas douter, Avalanche Pass tient son nom des débris ayant dévalé les flancs escarpés des monts Algonquin et Colden!

À propos des auteurs

De plus en plus, je m'intéresse aux lieux plus qu'aux paysages. Au-delà de l'attrait esthétique, ce sont les usages évidents ou cachés des lieux, leurs histoires passées ou futures, qui susciteront mon intérêt. Cette étincelle m'est indispensable et explique probablement pourquoi je pratique relativement peu la photographie au quotidien. L'étincelle ne peut s'allumer que lorsque je mets tout le reste de côté pour m'abandonner à la photo, en me laissant porter par le moment présent.

J'ai mille projets photographiques en tête, mais je ne les réalise jamais car une fois le repérage et la réflexion faits, une partie de la motivation est déjà consommée. Je préfère la démarche plus spontanée, où je passe en «mode photo» et me laisse inspirer par ce que je découvre. Ainsi, s'il émerge parfois des ensembles cohérents parmi mes images, ceux-ci s'avèrent le plus souvent accidentels! Je n'ai rien contre l'approche calculée, au contraire j'admire ceux qui la pratiquent, mais ça ne marche pas pour moi, peut-être parce que je dois déjà faire amplement preuve de discipline et de patience dans les sphères professionnelles de ma vie. J'exige de la photographie qu'elle me fasse rompre avec mon quotidien.